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Aujourd’hui, je peux dire que je suis totalement guéri de mes angoisses et de ma dépression. Je ne prends plus aucun antidépresseur, ni aucun anxiolytique. (J’ai toujours considéré ça comme des drogues qui atténuent les symptômes, mais ne guérissent pas notre mal-être.)

Dans cet article, j’ai envie de vous dire en toute franchise ce que je pense de ces substances chimiques, et surtout pourquoi j’ai décidé de plus prendre de médicaments pour me soigner.

 

L’anxiolytique et moi :

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Après ma première crise d’angoisse, je me suis tout naturellement précipité vers mon médecin.

Je me souviens encore très bien du moment où mon généraliste me disait d’un air désolé :

Adam, vous être très stressé et anxieux.

Bon, je préfère vous prescrire quelques cachets pour calmer votre stress.

J’étais déjà sous le choc du fait de ma crise d’angoisse, et voilà que j’apprenais que j’étais anxieux.

À vrai dire, je ne comprenais pas trop ce qui m’arrivait et ce que signifiaient ces mots…

Je me souviens encore de ces moments où les symptômes étaient tellement forts que je m’étais subitement mis à pleurer et à ruminer pendant des heures.

Ces mêmes ruminations qui me donnaient du stress et des crises d’angoisse à répétition…

 

Mais qu’est-ce qui m’arrivait ?

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Mon obsession était de stopper ces angoisses et de trouver une solution rapide à mes difficultés.

Pourtant, à chaque visite chez mon médecin, il me disait que je ne devais pas m’inquiéter et que c’était « juste un excès de stress et d’anxiété« .

J’avais beau me dire que ce n’était pas grave, je ne voyais aucune amélioration et je n’avais pas l’impression que j’étais « seulement stressé ».

Chaque jour, j’avais de nouveaux symptômes tels que des vertiges, la tête qui tourne et une fatigue générale.

Le plus dur était de perdre totalement mes moyens à chaque moment stressant.

À côté de ça, mes pensées négatives avaient tellement d’emprise sur moi qu’elles provoquaient automatiquement une crise d’angoisse.

J’avais l’impression que personne ne comprenait ce que je ressentais…

Et personne n’arrivait à donner une explication claire à mes peurs irrationnelles.

C’est ainsi que, tout naturellement, je me suis tourné vers des « spécialistes »… Je me disais qu’au moins, eux auraient LA SOLUTION pour diminuer, voire supprimer, mes crises d’angoisse.

Je les vois encore griffonner sur leurs ordonnances une longue liste de médicaments (antidépresseur, anxiolytique, …) à avaler pour aller mieux et stopper mon anxiété.

Enfin, j’étais SAUVÉ ! On me donnait un remède qui allait me sortir de mon mal-être. Ou du moins, c’était ce que je croyais…

 

Anxiolytique : La descente au enfer

Après deux semaines sous anxiolytique, et après avoir avalé divers médicaments, je ne voyais pas le bout du tunnel.

Au lieu de ressentir du mieux-être, j’avais juste l’impression que mes symptômes empiraient.

Mes angoisses étaient de plus en plus fortes et des sensations désagréables apparaissaient.

Je souffrais de grosses migraines, d’une tension très élevée, et j’étais extrêmement irritable.

Mais le plus difficile pour moi étaient mes pensées négatives envahissantes. Je n’arrivais pas à les arrêter.

Après un mois de traitement, je commençais à souffrir d’effets secondaires tels que des nausées, des maux de ventre, et je n’arrivais plus à dormir de la nuit. (Bonjour les insomnies…)

La situation était difficile. Pourtant, bêtement, j’ai commencé à augmenter les doses de médicaments en pensant que cela ferait plus d’effet. (J’étais toujours sous anxiolytique.)

Ce fut une grave erreur. En effet, plus on prend de médicaments, plus notre corps apprend à les tolérer. Il en demande alors toujours un peu plus…

En même temps, j’avais tellement peur de rester angoissé toute ma vie et ne pas pouvoir m’en sortir…

Je ressentais beaucoup de fatigue. Je n’avais goût à rien, je me sentais inutile et incompris.

Tous ces effets secondaires étaient dus à l’effet de ma dépression et des médicaments

Même mes proches commençaient à s’inquiéter pour moi. (D’ailleurs, j’ai pris conscience de mon anxiété et de mon état dépressif au regard des gens et de leurs remarques.)

J’étais à fleur de peau, souvent négatif et lunatique.

Aujourd’hui, quand j’y repense, je me rends compte que je n’ai jamais été aussi mal de toute ma vie qu’à ce moment-là.

Les anxiolytiques avaient réussi à me rendre encore plus malade.

Je voyais bien que depuis la prise de ces médicaments, je n’étais plus le même. Mon état s’était tout simplement aggravé.

 

Le sevrage :

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Après deux mois de traitement, les effets secondaires étaient trop pénibles.

Étant donné l’absence de résultats, j’ai demandé à diminuer progressivement mon traitement.

Et puis ce n’était pas assez. Alors, malgré les recommandations de mon médecin, j’ai pris l’initiative d’arrêter subitement mes prises de médicaments.

La première semaine, tout s’est très bien passé, je me sentais mieux et je retrouvais plus de pep’s et d’énergie.

J’avais l’impression de revivre, je n’étais plus fatigué, et je n’avais plus de tension.

Mes angoisses semblaient moins nombreuses et je me sentais de meilleure humeur.

C’est à ce moment là que j’ai pu constater que les anxiolytiques ne m’aidaient pas à me sentir mieux.

En revanche, la deuxième semaine fut une tout autre histoire. Les symptômes sont revenus encore plus forts.

J’avais des tremblements, de la tachycardie et des grosses baisses de tension.

Le pire du pire, c’était les insomnies. Je n’arrivais pas à fermer l’œil de la nuit.

En journée, ma négativité était revenue, j’étais très irritable et bien entendu, très fatigué.

Je me suis rendu compte en parcourant des forums qu’il s’agissait des effets secondaires du sevrage.

Je ne sais plus ce qui m’a fait prendre conscience du côté néfaste des médicaments, mais j’ai eu la chance de m’en séparer assez vite.

Ma plus grande peur était de ressentir de la dépendance vis-à-vis de ces traitements, et de devenir complètement prisonnier, voire drogué aux anxiolytiques.

J’ai lu tellement de témoignages négatifs sur cette manière de traiter mon mal-être que j’ai préféré arrêter mon traitement.

À la recherche de la solution naturelle :

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J’ai toujours voulu être maître de moi-même, et l’alternative naturelle était pour moi la meilleure solution.

Je me souviens des dizaines de livres que j’ai pu lire et les nombreux forums que j’ai consultés pour trouver une solution alternative au traitement à base d’anxiolytique que je suivais.

Pendant ce temps de recherche, je me suis armé de courage pour tenir bon. Ce n’était vraiment pas évident, et parfois je me disais

À quoi bon se battre ? Je n’y arriverai pas…

Mais en lisant les témoignages de personnes qui avaient réussi à s’en sortir, notamment par le biais de techniques naturelles, j’ai réussi à garder la motivation qui m’a permis de m’en sortir.

Je précise que j’ai également écrit un article sur l’anxiolytique naturel, et comment utiliser ces anxiolytiques pour combattre le stress, les angoisses, et la dépression. (Pour le coup, on n’y parle pas de médicament anxiolytique, mais bien de remèdes 100% naturels !)

Le sport :

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Le premier changement que j’ai effectué était de m’inscrire dans une salle de sport.

À cause de mes crises d’angoisse, j’étais déprimé et j’avais perdu toute envie de faire du sport.

Toutefois, depuis que j’ai repris une activité sportive quotidienne, ma vie a littéralement changé.

En fait, je peux affirmer que le sport m’a SAUVÉ la vie.

Après chaque séance de musculation ou de course à pied, je me sentais tellement bien que j’arrivais même à être de meilleure humeur.

Mais le must, c’est que j’arrivais enfin à mieux dormir ! Je ressentais aussi moins de fatigue en journée.

À cette époque, mes angoisses étaient encore présentes, mais je sentais que quelque chose était en train de changer en moi.

 

Changer mon alimentation :

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Avec le recul, j’ai pris conscience que ma mauvaise alimentation était aussi responsable de mon stress et de ma dépression.

Vous allez me dire :

Mais en quoi ce que tu manges te rend stressé ou déprimé ?

C’est bien simple. À chaque moment où je ressentais que je n’étais pas bien, je me ruais vers des aliments sucrés ou transformés. C’était automatique.

Au lieu de donner à mon organisme des aliments riches en vitamines et nutriments, je lui offrais des aliments transformés, bourrés de sucres ou de conservateurs.

Notre corps a besoin d’énergie lorsqu’on est dans une période de fatigue chronique et de déprime.

Et la meilleure énergie se trouve dans les fruits et les légumes.

Apprenant cela, j’ai commencé à changer petit à petit ma façon de manger.

Tout comme le sport, je ressentais un vrai changement.

Je me sentais moins lourd et moins fatigué.

Et puis je retrouvais plus d’énergie et une meilleure humeur.

J’ai cru trop souvent que la solution à mes angoisses et ma négativité se trouvait à l’extérieur, mais des choses aussi simples que changer votre alimentation peuvent vous aider énormément à trouver le chemin de la sérénité.

Si vous voulez en apprendre plus à ce sujet, consultez mon article sur les 5 aliments anti-stress et anti-angoisse.

 

Les compléments alimentaires : la prise d’oméga 3 et de magnésium

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Avant de vous parler de ma prise de complément alimentaire, je vous propose une définition de Wikipédia :

Un complément alimentaire n’est pas un médicament. Il s’agit simplement de denrées alimentaires ou de compléments de nutriment quand notre corps n’a pas assez de vitamines, de minéraux ou d’acide gras.

C’est à la suite de la lecture du très bon : Anticancer : Les gestes quotidiens pour la santé du corps et de l’esprit, que j’ai commencé à consommer des oméga 3 et du magnésium.

 

Les oméga 3 :

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Les oméga 3 se trouvent principalement dans le poisson gras. Et je ne vous cache pas que je n’ai pas trop les moyens de manger du poisson tous les jours.

J’ai cru comprendre que dans notre société, nous manquons énormément d’acide gras. Ceux-ci sont pourtant essentiels pour le fonctionnement de notre cerveau, et surtout, ils sont en partie responsable de votre bonne humeur et de votre équilibre émotionnel.

Je consommais trois gélules d’oméga 3 par jour, et très vite, j’ai ressenti un mieux-être et surtout une meilleure humeur.

Je ne dis pas que j’étais complètement guéri, mais je me sentais mieux au fil de jours.

Il est bon de savoir qu’il existe des solutions naturelles contre la dépression. À ce titre, les oméga 3 sont une excellente alternative.

Le magnésium :

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C’est peut-être la seule recommandation de mon docteur qui ait marché.

Comme beaucoup de monde, j’étais en déficit de magnésium.

J’ai décidé de faire une cure de magnésium d’une semaine et demie. Autant dire que les résultats ont été très positifs. (Moins de stress, tandis que je me sentais en meilleure forme).

Je me souviens avoir acheté en pharmacie des sachets de magnésium en poudre que je diluais dans l’eau.

Pendant ma cure, j’ai pu constater un léger mieux.

Je n’étais pas totalement guéri, mais obtenir des petits résultats me confortait dans l’idée de continuer dans la voie des méthodes naturelles.

Il fallait que je continue. J’ai aussi beaucoup mangé des oléagineux secs, très riches en magnésium, comme les amandes et les noix.

Je vous joins au passage une vidéo très utile pour mieux comprendre la cure de magnésium :

La respiration :

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Les crises d’angoisse ont tendance à bloquer notre respiration.

Quand j’ai découvert les techniques de respiration, j’avais l’impression de revivre.

Au début, c’était très difficile pour moi. Je respirais tellement mal qu’il fallait que je réapprenne à mieux respirer.

Je me souviens des maux de tête que j’ai pu avoir au début, car mon corps n’était plus habitué à recevoir autant d’oxygène.

Je me suis donc habitué, pour commencer, à pratiquer des exercices de respiration abdominale au moins une à deux fois par jour.

Au début, la respiration abdominale ne me donnait pas beaucoup de résultats, et pour être franc, j’ai voulu arrêter plus d’une fois.

Malgré tout, j’ai continué, et chaque semaine, je sentais que la respiration abdominale ou la cohérence cardiaque me rendaient plus calme. Je me sentais moins anxieux, moins angoissé.

Le point le plus important, c’est que j’arrivais à gérer mon stress à tout moment et dans n’importe quelle situation.

Tout comme le sport, la respiration est un acteur clé de ma guérison.

Voici deux articles pour mieux vous aider à ce sujet :

 

Guérir sans anxiolytique et anti-dépresseur : Ma guérison progressive

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J’ai souvent l’impression que beaucoup de personnes pensent que j’ai réussi à m’en sortir sans rien faire de particulier.

Or, c’est tout le contraire ! J’ai dû prendre la décision difficile de ne pas prendre de médicaments, et me soigner exclusivement de façon naturelle.

C’est un acte parfois difficile à assumer, car j’allais contre l’avis de mon médecin.

J’ai subi beaucoup de reproches de la part de mon entourage, qui ne comprenait pas pourquoi je m’obstinais à me soigner de la sorte.

Aujourd’hui, je vais mieux, et je me dis que les efforts et les sacrifices en valaient la peine. J’ai pu préserver ma santé et mon corps d’un poison destructeur.

Sachez que j’ai mis 1 an et demi à guérir. Stopper mes angoisses et ma dépression ne s’est pas fait du jour au lendemain.

Dites-vous que le changement ne se fera pas sans une vraie volonté de votre part. Il faut faire évoluer progressivement votre routine de vie.

Ça ne va pas tomber du ciel. Tous les conseils du blog vous seront très utiles pour vous aider à guérir naturellement.

À vous de tester les méthodes qui vous plaisent et garder le cap.

Comme je l’ai déjà dit, je vous conseille vivement de pratiquer une activité sportive régulière, et de suivre quotidiennement des exercices de respiration tels que la cohérence cardiaque ou la respiration abdominale.

 

Stop aux antidépresseurs et aux anxiolytiques !

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J’ai l’impression que la grande majorité des médecins ne se rendent pas bien compte de ce qu’ils font lorsqu’ils prescrivent des anxiolytiques et des antidépresseurs.

Les patients ne sont souvent pas prévenus de manière claire et compréhensible des effets secondaires qu’ils risquent de subir. Or, ces effets vont impacter directement notre santé mentale et physique.

Regardez ce qu’en dit le Magazine de la Santé.

Je vous conseille donc d’y réfléchir à deux fois avant de suivre un traitement sous anxiolytique.

Quand on touche à ce genre de médicaments, on sait quand on débute, mais on n’en voit jamais la fin…

Le sevrage est une étape vraiment difficile, que je ne vous souhaite pas.

C’est l’envers du décor de ce genre de médicament.

J’espère que mon témoignage vous fera prendre conscience de ce que signifie vraiment une médication basée sur les anxiolytiques et les antidépresseurs.

N’hésitez pas à parcourir le blog pour trouver une méthode naturelle qui pourra vous aider. D’autre part, si vous avez des questions, laissez-moi un commentaire. Je me ferai un plaisir d’y répondre.

Je vous souhaite une bonne guérison et un bon chemin vers la sérénité. (Si possible sans anxiolytique !)

Adam