J’aimerai vous partager les différents état de phobie sociale ainsi que des solution pour ou vous en sortir
Définition de la phobie sociale
La phobie est une forme de peur excessive qui conduit un blocage psychologique face à une situation.
Quand on parle de phobie, on évoque souvent le genre arachnophobie ou la peur des araignées, et la phobie d’autres bestioles petits et grands.
La claustrophobie et l’agoraphobie reviennent aussi comme une forme courante de phobie sociale.
Précisons quand-même qu’il n’y a pas de petites phobies ou de phobies moins importantes puisque ce sont des troubles anxieux très limitant pour les personnes qui en souffrent même si les autres ont tendance à les minimiser.
Toutefois, cette première catégorie de phobie peut facilement être neutralisée car il est possible d’éviter les situations d’exposition au sujet d’angoisse.
Mais il y a des phobies plus complexes qui touchent à la relation avec autrui.
Il est d’autant plus difficile à gérer.
L’être humain est une espèce sociale et il a besoin d’interagir avec les autres.
Ce trouble comportemental est appelé phobie sociale et il en existe plusieurs types.
Ce sont ces différents types de phobies sociales que je vais essayer de vous paratager ici.
Pour aller plus loin, voici une définition complète de Wikipedia : https://fr.wikipedia.org/wiki/Phobie_sociale
Les différents types de phobie sociale et leurs symptômes :
La phobie sociale c’est une sorte de peur exagérée des autres.
Les peurs et angoisses deviennent des troubles mentaux quand elles sont excessives et persistantes.
On en distingue quelques types différents selon le champ affecté par la phobie dans la vie du sujet.
Anuptaphobie :
C’est la peur de rester célibataire.
L’anuptaphobique éprouve une forte angoisse et une peur de l’abandon.
Cette forme de phobie sociale affecte la vie amoureuse et relationnelle.
La personne souffrant d’anuptaphobie a tendance à se dévaloriser, à avoir des pensées négatives comme le fait que jamais personne ne voudra d’elle.
Elle cherchera alors à tout prix à ressentir un sentiment d’être aimée et comprise.
L’anuptaphobie se reconnait par un état de forte dépendance affective et une addiction sexuelle. Les personnes anuptaphobiques sont atteintes de troubles obsessionnels des relations amoureuses.
Ainsi, elles éprouvent un besoin incompressible d’être en couple.
Elle n’hésitera pas à s’engager dans plusieurs relations, juste pour s’assurer d’être suffisamment aimée et désirée, histoire de ne jamais manquer de bras à entrelacer.
Elle souffre d’anxiété de séparation.
Haptophobie
C’est aussi une phobie qui pourrait affecter la vie amoureuse.
Associée la plupart du temps à la gymnophobie qui est la peur de la nudité, l’haptophobie peut provoquer la peur irrationnelle du contact physique.
Il se traduit par une peur intense et une crise de panique à la perspective d’un contact physique avec autrui, comme pour une poignée de main, par exemple.
Il y a une prévalence chez les femmes face à cette forme de phobie.
Aphrophobie :
C’est la peur d’éprouver des désirs sexuels.
C’est également la peur du désir sexuel qui pourrait être dirigé à son égard.
Elle peut survenir au début de la vie sexuelle et se traduit par des crises d’angoisses :
- Étourdissements,
- Nausées;
- Vomissements
- Mains moites quand le sujet est mis devant des stimuli aphrodisiaques comme les baisers, les caresses, les poignées de mains, les livres et les films avec des scènes de sexe.
Cette phobie a son origine dans l’enfance dans le cas où le sujet aurait subi des abus sexuels et qu’il y aurait pris plaisir.
Il associe alors l’excitation à ce traumatisme et essaye de réprimer toute sensation de plaisir sexuelle.
Anthropophobie :
C’est un trouble anxieux généralisé envers les gens et une forme aigüe de la timidité.
C’est un trouble passager chez les adolescents de 13 à 18 ans.
Il se manifeste par les symptômes suivant : un évitement systématique des relations interpersonnelles.
Le sujet phobique est victime du repli sur soi et peine à socialiser.
Il en arrive à arrêter de fréquenter ses amis.
Vous paniquez à l’idée de faire des représentations en public, il est pris de tremblements et de palpitations s’il a à parler en public.
Peut être que vous éprouvez une énorme gêne et malaise dans la foule.
Un état d’angoisse par rapport au regard des autres auxquels il accorde une grande importance.
Pour se détendre en groupe, les anthrophobiques cèdent à l’alcoolisme.
Certains qui n’arrivent pas à calmer l’angoisse sombrent dans la dépression.
Les traitements contre la phobie sociale :
Une grande majorité de la population, soit une proportion de neuf sur dix, déclare être timide.
Seule la moitié de cette population cherche à se soigner.
En effet, les gens pensent que la timidité est un trait de caractère normal et qu’il n’est donc pas nécessaire de consulter.
L’anxiété sociale n’est pas non plus détectée à l’école ou chez le médecin traitant de la famille, ce qui rend la prise en charge encore plus difficile.
Il est pourtant essentiel de rester vigilent quand la timidité excessive entrave totalement la vie sociale du jeune en question et que cela est accompagné d’une faible estime de soi.
Le rôle des adultes est de comprendre quand la consultation et le traitement des phobies deviennent nécessaires.
En premier appel, les psychothérapies, l’approche psychanalytique et la PNL sont d’excellents moyens pour remonter jusqu’à l’origine des troubles.
Pour pouvoir soigner l’angoisse et diminuer l’anxiété afin que le sujet puisse avoir un nouveau départ.
Elle permet un retour dans la normalité vis –à-vis de ses relations interpersonnelles.
Quand l’origine du traumatisme est connue, l’EMDR et l’hypnose Ericksonnienne sont très efficaces pour vaincre les troubles.
La TCC et la psychanalyse aident aussi à comprendre les peurs et apprennent à les affronter en exposant le sujet à la situation redoutée.
Elles renforcent également l’affirmation et l’estime de soi dans les relations avec autrui à travers des jeux de rôles lors des thérapies de groupe.
Dans le cas de trouble de phobie spécifique, on peut avoir recours à une thérapie particulière.
Les méthodes naturelles contre la phobie sociale :
Il y a l’haptothérapie, la sophrologie analytique, la communication non verbale ou encore la sexothérapie.
Généralement, les thérapies comportementales sont dirigées de façon à comprendre le facteur déclencheur survenu dans l’enfance.
Il peut s’agir de situations d’humiliation qui a poussé l’enfant à se replier sur lui-même pour se protéger de pareils traumatismes à l’avenir.
Il arrive aussi que l’enfant ait subi des abus sexuels ou ait été confronté trop tôt à des scènes sexuelles.
Bien souvent, il n’a pas pu assimiler et cette incompréhension s’est transformée en un trouble psychologique et émotionnel plus tard.
Devant des cas plus sévères, les thérapies peuvent être associées à des traitements médicamenteux.
A cet effet, des antidépresseurs comme la phénelzine, la paroxétine, l’excitalopram, la sertraline ou la venlafaxine peuvent être administrés.
Occasionnellement, dans des cas de fortes anxiétés, des anxiolytiques comme les benzodiazépines.
Ces médicaments sont prescrits car ils sont très efficaces pour calmer l’anxiété.
Par contre, les thérapeutes limitent leur utilisation car les sujets qui en prennent seraient plus enclins à être en évitement.
Les préventions
Dans un schéma habituel et classique, les troubles mentaux et les phobies sociales trouvent leurs origines dans l’enfance.
Il est donc possible d’éviter de tels drames si on intervient très tôt.
Les parents et les éducateurs sont alors mis à contribution pour préserver ces petits enfants.
Il convient, par exemple, de bannir tout comportement que l’enfant pourrait prendre comme humiliant.
Des situations d’humiliation surviennent souvent à l’école car les enfants ont tendance à se moquer de leurs camarades de classe.
Les encadreurs et le personnel éducatif doivent être suffisamment impliqués et particulièrement vigilants pour intervenir à temps.
Pour empêcher que de telles situations se reproduisent et finissent par développer une phobie chez les victimes.
Les enfants doivent également être encadrés et surveillés d’avantage pour les protéger.
Les protéger contre d’éventuels agressions physiques, morales et sexuelles.
C’est d’ailleurs un droit fondamental de l’enfant que d’être protégé, de grandir dans un environnement sain et propice à son développement intellectuel, mental, physique et spirituel.
Les enfants méritent aussi toute l’attention des parents pour ne jamais expérimenter le sentiment de stress et d’abandon.
En effet, ce sont les conditions dans lesquelles l’enfant grandit qui déterminent sa santé mentale et émotionnelle quand il entre dans l’adolescence et même à l’âge adulte.
Plus tard, se faire aider est essentiel pour apprendre à dépasser la honte et la peur du jugement des psychothérapeutes. Ainsi, cela permet d’éviter de s’empêtrer dans un cercle vicieux qui est la peur d’avoir peur.
La conclusion pour se libérer de la phobie sociale.
Pour conclure, beaucoup d’enfants sont encore victimes de maltraitances diverses qu’on a tendance à minimiser.
Pourtant, le stress post-traumatique laisse des traces dans l’inconscient de l’enfant qui vont l’empêcher de mener une vie épanouie.
De tels troubles entravent la vie sociale de bons nombres d’adultes actuellement.
Personne n’est à blâmer dans ces phobies mais le plus important c’est de pouvoir détecter le trouble le plus tôt possible pour pouvoir apporter une aide effective afin de rétablir l’ordre psychique des individus.
Dans ces cas précis, il est nécessaire de consulter un professionnel qui sera à même d’accompagner le phobique dans sa quête.
Sachez-le les thérapies cognitives et comportementales ont été développées pour aller à la source des problèmes.
Pour libérer l’enfant traumatisé emprisonné par ses peurs et qui continue à bloquer l’adulte dans ses réalisations et ses interactions avec son entourage.
L’homme est fait pour interagir en société, il est donc normal que tout un chacun se sente pleinement à l’aise dans un groupe.
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Je reste disponible si vous avez la moindre question, donc n’hésitez pas à me laisser un commentaire 😉