Comment j’ai réduit mon anxiété grâce à ces expériences de vie
À travers cet article invité, je voudrais vous dévoiler 2 astuces, ou 2 modes de pensées, qui m’ont aidé à réduire mon stress et mon onychophagie.
L’onychophagie est le terme employé pour définir quelqu’un qui se ronge les ongles.
On dit alors qu’une personne souffre d’onychophagie, ce qui a été mon cas jusqu’à très récemment. J’ai alors décidé de lancer mon blog arreter-de-se-ronger-les-ongles.com pour aider les personnes qui veulent en finir avec cette manie.
Je me définis comme une personne de nature calme et réfléchie. Dans mon esprit lorsque j’imagine quelque chose, j’aime que la réalité colle et que tout se passe comme je l’entends.
Cela a ses avantages et inconvénients, mais j’ai tendance à me soucier pas mal de certaines choses alors que pour d’autres personnes cela peut être le cadet de leurs soucis.
D’ailleurs, c’est pourquoi j’aime sortir avec des personnes un peu extraverti, car je suis conscient qu’elles contre-balancent mon côté un peu trop réfléchi.
Parfois, lorsque ça ne se passe pas comme prévu, je suis tracassé, anxieux ou stressé.
Je me suis beaucoup rongé les ongles à cause de ce problème (à cause de mon caractère ?) et ce depuis mon plus jeune âge. C’est un problème sournois, car on n’en prend pas réellement conscience, jusqu’au jour où on ronge ses ongles jusqu’au sang et qu’on se dit que ce serait bien de faire quelque chose pour éviter qu’on recommence à se faire mal.
Sournois, puisque ça devient vraiment une habitude et on ne se pose plus la question de savoir si cela est normal de se ronger les ongles. D’ailleurs sachez que ¼ de la population française souffrent d’onychophagie et d’anxiété.
Mon caractère de “M. je veux tout contrôler” a donc suscité l’onychophagie et c’est vraiment de ça que j’ai souffert, car je ne voyais pas de solutions pour sortir de cette spirale.
Mis à part avec la force de notre mental, car tous les produits que vous trouvez dans le commerce ne servent qu’à empêcher de se ronger les ongles le temps de l’utilisation du fameux produit. Jusqu’au jour où vous n’utilisez plus de produits et que vous vous rongez les ongles à nouveau.
Qu’est-ce qui me dérangeait vraiment ?
D’une, je me faisais mal aux doigts, car parfois je saignais. Deuxièmement, je n’étais pas vraiment à l’aise avec les autres lorsque mes mains étaient exposées. J’étais conscient que l’image que je renvoyais était négative et que les gens pouvaient se poser des questions en voyant l’état de mes doigts. Je faisais toujours une fixette dessus puisque je devais toujours penser à cacher mes doigts.
Mais alors comment des phrases simples ont permis de réduire mon anxiété ?
De manière assez hasardeuse j’ai envie de dire. J’ai lu une fois sur internet cette citation qui m’a paru très pertinente, mais que j’ai vraiment intégrée en moi au point où elle m’a permis de changer mon comportement.
Cette citation qui à tout changé face à mon anxiété
“99% de ce que vous craignez n’arrive jamais, le pourcentage restant est l’imprévisible que vous vivrez”.
C’était pour moi une citation très pertinente car en tant que personne qui aime que tout soit carré, je ne m’étais en fait jamais rendu compte que cette citation était criante de vérité !
Parce que je n’y avais jamais réfléchi et que je n’en avais pas pris conscience même si j’avais déjà vécu des situations imprévisibles bien avant de prendre connaissance de cette affirmation.
Ensuite, j’en ai eu la confirmation 2 fois. Les deux fois étaient des situations très embarrassantes qui, bien entendu, étaient imprévisible.
La première fois que j’ai intégré en moi cette citation et que j’ai compris son sens, c’est lors d’un voyage en Thaïlande.
J’avais pensé à tout pour que mon voyage se passe au mieux. Moi et mon amie, nous avions vraiment pu profiter de nos vacances et jusqu’ici tout s’était très bien passé.
Sauf le dernier jour où, tout bêtement, je me fais avaler ma carte bleue et je me retrouve sans argent !
C’est juste 2 heures après avoir retiré mon argent à un distributeur de Kao San Road que je m’aperçois que ma carte bleu n’est plus dans mon porte-monnaie.
Je pense alors directement à un vol car ce n’est pas du tout dans mon genre d’oublier des choses aussi importantes comme sa carte bleue, surtout en voyage. J’étais persuadé qu’on me l’avait volé d’une manière dont j’ignorais. Puis au bout de quelques minutes, je me rappelle que j’étais allé à ce fameux distributeur pour retirer de l’argent.
Et que s’est-il passé en réalité ?
C’est moi qui ai oublié de reprendre ma carte dans le distributeur, personne ne me l’avait volé.
Lorsque j’étais en train de retirer mon argent, je parlais avec mon amie. Je n’ai pas fait attention, j’ai pris mon argent, je l’ai mis dans mon porte-monnaie et je suis parti.
Et pourquoi j’ai oublié ma carte alors que, normalement, je fais attention à tout ?
Tout simplement parce qu’en France, pour retirer votre argent du distributeur, vous devez d’abord retirer votre carte de crédit. Et ce n’est qu’après que votre carte bleue est été retirée du distributeur que vous pouvez prendre votre argent.
Sauf que là-bas, en Thaïlande, vous retirez l’argent en premier puis votre carte bleue. Et moi, j’étais tellement habitué au système français que je n’avais même pas réfléchi si j’avais pris ma carte. J’ai agis de manière automatique, c’est à dire que j’ai conclus en voyant l’argent venir que ma carte était déjà dans mon porte monnaie.
Et c’est arrivé par ma faute, car j’aurais dû vérifier avant de partir si je l’avais bien avec moi.
À quoi bon être toujours inquiet si, au final, les situations délicates nous tombe quand même dessus ? Ça ne sert à rien, parfois un moment d’inattention peut tout faire basculer sans que cela ait été dans votre plan, on ne peut pas toujours être attentif.
Un autre exemple, toujours en voyage, où tout ne s’est pas déroulé comme prévu. Je ne sais pas si ce sont les choses les plus chiantes qui me sont arrivées en voyages ou parce que j’étais en voyage et j’étais dans une situation plus embarrassante.
Je me suis tracassé pour ma valise ; est-ce que tout ce que j’avais besoin était avec moi ? Les papiers importants et l’avion. Tout s’était bien passé à mon arrivé à Malte, je n’avais eu aucun souci.
C’est une fois arrivé à l’hôtel que je contacte la personne chez laquelle je devais me mettre en colocation et c’était mon seul plan puisqu’on avait convenu cela ensemble.
Sauf que quand j’ai essayé de le contacter, il ne répondait plus et m’avait bloqué. Je ne pouvais plus le joindre. Une situation plutôt embarrassante sur le coup, car je n’avais nul part où aller. J’ai dû trouver un logement aussi vite que je pouvais.
Cette fois-ci, ce n’était pas de ma faute, et ce n’était pas un moment d’inattention non plus. C’est arrivé sans que j’y ai même pu l’imaginer. Ça m’a fait comprendre que ça ne servait à rien de trop réfléchir et d’avoir peur. Réfléchir, c’est bien, mais il faut réfléchir de manière rationnel. Autant de d’appréhensions qui peuvent nous faire stresser ou angoisser pour rien du tout. Si cela doit arriver, ça arrivera ..
Bref, ces deux mésaventures se sont bien terminées, car lors de mon voyage en Thaïlande, j’étais avec mon amie et elle a pu me prêter de l’argent. Puis à Malte, la recherche d’appartement était assez facile et, au final, je suis très bien tombé avec un coloc avec qui je m’entendais super bien.
Tout cela pour vous dire que j’ai vraiment compris et intégré en moi cette citation puisqu’elle s’est vérifiée vraie grâce à mon expérience. Elle m’a fait relativiser sur mes peurs, car on ne s’attend pas à l’imprévu et surtout, on ne peut pas s’y préparer alors pourquoi être autant anxieux face à des événements futurs ? Ces expériences m’ont appris à relâcher mon attention et m’ont fait comprendre qu’on ne peut pas tout contrôler. L’expérience du voyage est fabuleuse, car elle est formatrice et nous fait avancer dans la vie.
Avez-vous eu des expériences similaires ? Faites le nous savoir dans les commentaires.
“Relativiser ses peurs”
Une autre manière de diminuer son stress et son anxiété, est de relativiser ses peurs.
Prendre de la hauteur, c’est parfois ce qui me manquait pour prendre confiance en moi et me dire qu’au final tout allait bien se passer.
Parfois, on s’inquiète pour des choses qui n’ont pas lieu d’être.
Je me demande maintenant à quel point ma peur est justifiée ?
Je prends par exemple les personnes qui ont peur de l’avion et qui n’osent pas voyager à cause de cela.
Cette peur est-elle justifiée ?
Si on réfléchit en terme de probabilité, cette peur n’est pas réellement justifiée. Les accidents d’avion arrivent, mais les probabilités montrent qu’ils restent rares et qu’il ne faut pas s’en inquiéter !
Les personnes qui ont peur de l’avion devraient plutôt être anxieuses face à l’idée de monter à bord d’une voiture.
Il est même plus dangereux de se promener dans la rue plutôt que d’être à bord d’un avion ..
Nous avons plus ou moins tous ce genre d’inquiétudes, de peur, pour des choses vraiment futiles mais qui plombe un notre esprit et nous stresse. D’ailleurs, c’est justement durant ce genre de moment que je me rongeais les ongles.
Parfois, je m’inventais aussi des situations compliquées dans mon esprit alors que dans la vraie vie, elles étaient simples.
Il y a une tonne de choses que je n’aime pas faire ou que j’appréhende. Par exemple, je n’aime pas prendre le bus dans une ville que je ne connais pas car, dans mon esprit, je trouve cela compliqué.
J’ai peur de me perdre alors je me crée des situations mentales qui me confortent dans ma pensée. C’est stupide mais nous avons tous comme cela des choses que l’on appréhende et qui au final s’avère sans problèmes à réaliser.
Je suis du genre à me dire “je vais me tromper de bus”, “je vais louper le bon arrêt”, etc ..
Bref, tout un tas de suppositions qui n’ont pas lieu d’être, mais qui me confortent dans mon idée et qui m’empoisonnent la vie, car elles nous empêchent de faire ce que l’on souhaite.
La pensée positive, c’est tout un travail.
Souvent dans notre esprit, on se représente quelque chose qui va être difficile à gérer ou à faire, mais qui, en réalité, ne se passe pas du tout comme on l’avait imaginé lorsqu’on se met à l’action.
Ce n’est pas bon de trop réfléchir, car cela empêche l’action. Et si on agit, on se rend souvent compte que notre perception mentale était totalement décalée avec la réalité que l’on vit.
Est-ce peut être par manque d’informations ?
J’ai donc pris conscience qu’il faut toujours confronter son esprit à la réalité au lieu de s’enfermer sur soi-même et de tirer des plans sur la comète.
Arrêtez de vous imaginer des situations ou d’essayer de voir comment une situation va se dérouler. Ça n’a fait que rendre anxieux, stresser et réfléchir pour au final pas grand chose ..
“Stop thinking. Start doing.”
Maintenant, je jauge les conséquences avant d’effectuer une action entre ; ce qui est plausible et ce qui est peu probable d’arriver. C’est difficile à mettre en place et cela demande à se remettre souvent en question pour savoir si l’on a assez de cran pour toujours suivre cette règle. Mais au final quand on l’applique, on se rend compte que notre vie est plus pimentée et fun.
Si vous souhaitez aller aborder une personne dans la rue mais que vous n’osez pas, plus vous attendrez, et plus vous allez réfléchir aux situations qui sont probables d’arriver puisque vous vous projetez en train de rencontrer cette personne.
Et plus vous réfléchissez, moins vous agissez. Jusqu’au point où vous perdez une opportunité. Plus vous agissez tôt, moins vous réfléchirez, et plus vous ce sera facile de passer à l’action.
Au final quels auraient été les suites d’une telle action ?
Rien de grave ne vous serait arrivé ! On a tous un peu peur d’aborder une personne qu’on ne connait pas, mais notre peur est infondée, car elle n’est pas justifié. On a plus tendance à tomber sur une bonne personne plutôt qu’une mauvaise.
Et c’est exactement comme l’exemple de l’avion.
Pour conclure : Comment diminuer l’anxiété
Voici comment j’ai pu diminuer mon anxiété et mon stress ce qui m’a permis d’étouffer un peu plus mon problème avec l’onychophagie. Je pense que le partage d’expérience est toujours utile et enrichissant puisqu’on arrive principalement à avancer en échangeant avec les autres.
Et vous, est-ce que le stress et l’angoisse vous poussent à vous ronger les ongles ?
Hello Adam,
Moi je me tripote la barbe quand je suis stressé (je la mange)
J’ai jamais réussi à manger mes ongles 😉